Flash MP3 Player

http://www.kyberfabrikken.dk/opensource/playa/

Comment attrape-t-on les papillons ?

Il y a des moments dans la vie où l’on croit que tout vas de travers, où on pense que le monde est contre nous, où il nous arrive pleins d’emmerdements d’un coup ou même simplement de manière régulière et répétées.

Pas d’inquiètude ! Tant que le soleil brille au dessus de notre tête, rien n’est perdu ! 🙂

Apparté : On attrape pas les mouches avec du vinaigre. Mais comment attrape-t-on les papillons ?

Déjeuner en paix

On me posa récement la question bateau que tout le monde connait et qui est :

“Si tu devais partir sur une île déserte et n’emmener qu’une seule chose avec toi, que serais-ce ?”

Eh bien, soit je veux bien répondre…

Si je devais partir sur une île déserte et n’emmener avec moi qu’une seule chose, cela serait la paix.

Je m’en occuperais bien de la paix.

Je l’aiderais à grandir d’avantage chaque jours, je lui chanterais des berceuses pour la garder calme.
Je lui raconterais des histoires où les méchants n’existent pas.
Je la blotirais contre mon coeur afin qu’elle se sente aimée.
Je lui raconterais l’histoire de sa triste jumelle, la guerre, qui a mal tourné parce qu’on n’était pas assez à son écoute.
Je lui laisserais prendre tout l’espace qu’elle désire, l’incitant chaque jours durant à ce qu’elle grandisse, d’avantage et d’avantage.
Je lui ferais confiance et la laisserait jouer et s’amuser avec les étrangers de passage sur mon île.
Je lui donnerais chaque jour toute l’eau qu’elle désire.

Si je devais partir sur une île déserte et n’emmener avec moi qu’une seule chose, cela serait la paix.

De la cave au grenier…

Je m’extasie toujours devant le spectacle grandiose qu’offre la vue de ces milliers de petites et grandes choses, empilées, écroulées, rangées qui encombrent les différentes parties des caves et des greniers.

Accablé par la poussière, les vieux magazines Géo, Pour la science, ou encore les vieux Spirou et Tintin de collection n’attendent qu’une âme sympathique prête à venir consulter leurs vieilles pages et à leur faire un brin de toilette, pour le malheur du nez et de ses allergies.

Dans une autre pièce, froide et sombre, dorment des centaines de petites bouteilles allongées, parfois rouge, parfois blanches, rarement rosées. Elles attendent… Elles attendent le poids des années, “jusqu’à ce que tout à coup l’accordéon expire” et que viennent leurs dernières heures. Certaines peuvent espérer avoir leur cadavre exposés pendant encore un petit temps en signe de grandeur.

Un vieux train électrique et ses kilomètres de rails, d’aiguillages, de câbles, de lampes, de ponts, de maquettes et de wagons attends qu’un bricoleur lui répare les fusibles, lui remette de l’huile afin que sa cheminée crache à nouveau cette douce blanche vapeur.

De vieux meubles accusent leur derniers moments, puisqu’ils n’ont pas leur place dans la communauté, et qu’ils sont voué à l’éternel repos.

Çà et là, des milliers, des millions, des milliards de choses en tout genre, attendent notre passage pour réveiller les anges et les démons d’antan.

Voilà pour moi un endroit bien insolite…

Lafontèn : le corbo é le renar

Quand le SMS prend le pas sur l’écriture :

Mètre corbo, s/ 1 arbre perché,
Tenè en son bec 1 fromaj.
Mètre Renar, par l’odeur aléché,
Lui t1 à peu prè ce langaj :
“Hé ! bjr, Mr du Corbo.
Ke vs ête joli ! ke vs m semblé bo !
San mentir, si votre ramage
Se raporte à votre plumaj,
Vs ête le fénix des ôte de sè boi.”
A sè mo le Corbo ne se sen po de joi ;
é pr montré sa bel voi,
Il ouvre 1 large bec, laiçe tombé sa proi.
Le Renar s’en sèsi é di :
” Mon bon mr, aprené ke tt flateur
Vi au dépen de celui ki l’écoute :
Cet leçon vau bi1 1 fromaj, san dout.”
Le Corbo, honteu é confu,
Jura, ms 1 peu tar, k’on n l’y prendrè +.

Texte de M.-S. Guyaux