Sans titre (ou quand l’auteur n’a pas d’inspiration)

 

Il arrive un moment dans le cycle d’un cerveau créatif où c’est le blanc. Total. Panne d’inspiration. Plus rien ne sort. On regarde son écran vide, et on se creuse les méninges. Je voudrais tant partager quelque chose. Créer. De longues minutes s’écoulent mais rien ne sort. Est-ce que je n’ai rien d’intéressant à dire ? Pourtant, souvent, j’ai envie de partager mes idées, de laisser vagabonder mon esprit, de raconter des aventures. Mais voilà, le cerveau est comme un muscle, et si l’on ne l’entraine pas assez souvent, il perd son efficacité.

La consommation n’est pas la création. Avec internet, on a facilité l’accès, mais aussi la création de contenu. Avec cette pléthore de contenus disponibles, le choix est vite fait de laisser reposer son esprit, d’abandonner son imaginaire et de laisser les écrans nous abreuver de contenus faciles. Ces derniers temps d’ailleurs, je rechigne à regarder des films intellectuels, préférant les films d’actions simple, sans scénario. Au bout d’un moment, le cerveau devient mou, et c’est fatiguant de le faire fonctionner à nouveau.

Je pourrais faire une dissertation bien construite sur toutes les raisons, enfin… les excuses qui font que je ne créer plus, mais aucune excuse, aucun regret ne pourra m’aider à écrire. Si je veux y arriver, je dois commencer au début de la partition. Ecrire. N’importe quoi, mais écrire.

Alors voilà. J’écris. Sans grande inspiration, sans grande force. Ces mots s’écrivent du bout de mes doigts, sans grande réflexion, juste l’instant présent. Le fil de mes idées, un soir de janvier. Si vous êtes arrivé jusque-là, vous vous plaignez peut-être du style déconstruit, du manque de cohérence, de mes divagations, et vous vous demandez où est ce que je vais avec ce texte. Eh bien, je vais nul part. Ce texte est un pur exercice d’écriture. Un “baby step”. J’avais besoin d’écrire, je n’avais pas d’inspiration, alors j’ai commencé à taper des mots, des phrases, un style. Mais je me sens déjà mieux. Quand on veut gravir une montagne, il faut commencer par lasser ses souliers. C’est fait.

Premier pas.

totophe

Creative Mind, Digital Development Strategist, and Web & Marketing Technologies Consultant in Brussels, Belgium

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